Écrire pour grandir

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Description

Ma passion pour l’écriture.
UQTR 2024

Transcription/Translation
Transcription originale : Bonjour, je m’appelle Mathilde, j’ai 20 ans et je suis étudiante en ergothérapie à l’UQTR au Canada. Aujourd’hui, je vais vous partager mon histoire avec l’écriture, une occupation qui a façonné mon parcours et qui continue de m’accompagner dans mon développement personnel. Pour moi, elle a toujours été plus qu’une activité : elle est devenue un pilier de mon parcours, un exutoire pour mes émotions, et un outil essentiel de développement personnel. Au commencement, Ma mère m’a transmis dès mon plus jeune âge l’amour des lettres. Elle me raconte encore des anecdotes où elle me faisait lire des livres pour enfants et rédiger des résumés d’une page pour les lui présenter. Ensuite, au secondaire, j’ai commencé à mettre de côté cette perspective de performance académique associée à l’écriture, pour la voir comme une forme d’expression personnelle et de loisir. Ce changement a été en partie provoqué par le confinement dû à la COVID-19 en 2020 . Mon inspiration était débordante. J’aimais écrire des petits poèmes en prose dans l’application Notes de mon téléphone. J’ai commencé à écrire à l’ordinateur un peu plus tard, quand j’ai voulu un cadre plus structuré. J’écrivais des histoires sur des situations imaginaires ou fictives inspirées de tout ce qui m’entourait : mes amies, les étrangers dans le bus, mes clients au Tim Hortons, etc. J’avais trouvé un moyen de transposer mon monde imaginaire, trop éparpillé et incohérent pour être expliqué par la parole, en mots. Souvent, j’écrivais quand je revenais de l’école ou pendant mes cours en ligne, en priorisant toujours l’écriture sur mes devoirs. Après ma graduation du secondaire, j’ai graduellement arrêté d’écrire fréquemment Cependant, c’est aussi à ce moment que j’ai pu partager cette occupation avec d’autres personnes en participant aux Marathons d’écriture . Pendant ces marathons de 24 heures, entourée d’étudiants venant de partout au Québec, je me suis sentie emportée par le plaisir de créer, sans la pression de la compétition ou de la comparaison. Cette expérience m’a aussi permis de documenter mon évolution à travers des publications que j’ai encore à ce jour. J’ai graduellement arrêté d’écrire pour le plaisir avec les études supérieures, le travail et les changements de ma vie d’adulte. Je n’avais plus l’environnement optimal pour la concentration comme auparavant. J’ai dû recommencer à passer du temps seule et retrouver mes repères. C’est pourquoi j’ai commencé un journal sur papier pour documenter mon évolution personnelle dans mes objectifs de vie et comme moyen d’autorégulation émotionnelle . Je n’écris plus des histoires ou des poèmes, mais plutôt mes objectifs et mes états d’âme. Souvent, avec des stylos de couleurs , tôt le matin avant mes cours ou juste après, pour me vider l’esprit. À défaut de pouvoir parler de tout ce qui me passe par la tête, mon journal m’a permis de faire un travail d’introspection sur moi-même et mes expériences dans le but de devenir une meilleure version de moi-même. Cette occupation fait maintenant partie de ma routine quotidienne, m’aide à réduire considérablement mon stress et me permet d’atteindre un équilibre occupationnel. Avec le temps, l’écriture est passée d’une tâche académique à une activité de loisir, puis à une forme de bien-être personnel. Mon lien avec l’écriture a évolué en fonction de mes besoins et de mon environnement, influençant mon développement personnel tout en équilibrant mes autres responsabilités. En conclusion, ce parcours m’a permis de comprendre l’importance de cette activité dans mon équilibre personnel et de la considérer comme un soutien précieux dans ma vie quotidienne. En tant que future ergothérapeute, j’espère pouvoir explorer davantage l’écriture thérapeutique, non seulement pour moi-même, mais aussi pour accompagner et soutenir autrui dans leur développement personnel. English translation : Hello, my name is Mathilde. I’m 20 years old, and I am an occupational therapy student at UQTR in Canada. Today, I want to share my story about writing, an occupation that has shaped my journey and continues to support me in my personal development. For me, it has always been more than just an activity: it has become a cornerstone of my path, an outlet for my emotions, and an essential tool for personal growth. In the beginning, my mother instilled in me a love of words from a very young age. She still tells me anecdotes about how she would have me read children’s books and write one-page summaries to present to her. Later, in high school, I began to move away from viewing writing as an academic performance and started seeing it as a form of personal expression and leisure. This shift was partly triggered by the COVID-19 lockdown in 2020. My inspiration was overflowing. I enjoyed writing short prose poems in the Notes app on my phone. I started writing on my computer a little later when I wanted a more structured format. I wrote stories about imaginary or fictional situations inspired by everything around me: my friends, strangers on the bus, my customers at Tim Hortons, and more. I had found a way to transform my scattered, incoherent imagination—too difficult to explain verbally—into words. Often, I would write when I came back from school or during my online classes, always prioritizing writing over my homework. After graduating from high school, I gradually stopped writing as frequently. However, it was during this time that I shared this occupation with others by participating in writing marathons. During these 24-hour marathons, surrounded by students from all over Quebec, I felt carried away by the joy of creating, free from the pressure of competition or comparison. This experience also allowed me to document my growth through publications that I still have today. As I transitioned to higher education, work, and the changes of adult life, I gradually stopped writing for fun. I no longer had the ideal environment for concentration as I once did. I had to start spending time alone again and finding my bearings. That’s why I began a paper journal to document my personal growth, life goals, and as a means of emotional self-regulation. I no longer write stories or poems but rather my goals and thoughts. Often, I use colorful pens early in the morning before my classes or just after, to clear my mind. When I can’t express everything going on in my head verbally, my journal allows me to reflect on myself and my experiences to become a better version of myself. This occupation is now part of my daily routine. It helps me significantly reduce my stress and enables me to achieve occupational balance. Over time, writing has evolved from an academic task to a leisure activity and finally to a form of personal well-being. My relationship with writing has adapted to my needs and environment, influencing my personal development while balancing my other responsibilities. In conclusion, this journey has allowed me to understand the importance of this activity in maintaining my personal balance and to see it as a valuable support in my daily life. As a future occupational therapist, I hope to further explore therapeutic writing, not only for myself but also to assist and support others in their personal development.

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